La section USI-Taijiquan a eu la grande joie de présenter le Taijiquan à des résidents de l’hôpital Charles Foix un après-midi d’hiver froid et pluvieux, le 03 décembre 2017.
Après présentation orale de ce qu’est le Taijiquan par Christophe Chari, président de la section USI-Taijiquan, l’équipe a déroulé la première moitié de l’enchaînement de Taijiquan, style Yangjia Laojia sous le regard attentif des résidents du service.
Le manque d’espace nous a obligé à pratiquer une forme peu étendue et très proches les uns des autres.
Malgré leur état de santé, les réactions des résidents ont été constructives, après avoir manifesté leur plaisir des yeux, ils ont manifesté leur intérêt par des questions plus précises : ça sert à quoi ? C’est difficile ?
Nous leur avons donc montré l’intérêt « martial » : dans le même temps un pratiquant exécute « saisir la que de l’oiseau » et un couple en montre l’application martiale et ceci dans différentes orientations, pour que chacun puisse voir.
Mireille, la compagne d’un résident avait déjà pratiqué le Taijiquan 25ans auparavant, une partie du groupe de démonstration a alors repris la pratique de l’enchaînement, intégrant quelques personnes du personnel soignant. Dans le même temps, un atelier « « Commencement du Taijiquan » (uniquement les mains car les résidents concernés étaient assis du fait de leur état de santé) a commencé avec Florence S, Catherine et Marie. David était souvent derrière l’appareil photo.
Puis les ateliers se sont succédé : atelier « marche du chat » dans la spontanéité joyeuse :
Dans le même temps et plus loin dans la salle, Mireille notre pratiquante d’il y a 25 ans, une pionnière, et son groupe, avec qui Nathalie et Florence C pratiquaient « reculer et repousser le singe » a voulu que son mari pratique sur elle l’application martiale du mouvement, eh oui !
Soyez rassurés : nous les avons incités à la prudence 😊😃 !
La voisine, percluse de polyarthrite rhumatoïde de ses mains tentait de reproduire avec nous les mouvements, nous en avons été émues.
En conclusion : si certaines étapes de la vie ne sont pas les plus joyeuses, nous avons pu constater que le partage d’une pratique qu’on aime est susceptible d’apporter quelques moments de détente à ces résidents qui gardent en eux une certaine vivacité et en tout cas, beaucoup de curiosité, et pour cette raison, nous tenons à remercier Chrystelle et le personnel du service pour leur initiative que nous souhaitons pouvoir renouveler.